Installation : dès les débuts, les chirurgiens-dentistes doivent penser à leur prévoyance au-delà des obligations légales.
Milieu de carrière : l’évolution des revenus et des responsabilités impose une révision des garanties pour une protection efficace.
Fin de carrière : retraite, transmission, reconversion… chaque étape demande un ajustement précis des contrats et des statuts.
Extencia : le cabinet accompagne les praticiens à chaque moment-clé avec des audits personnalisés et des conseils concrets.
Exercer la chirurgie dentaire, c’est conjuguer excellence technique et responsabilités quotidiennes. Dès l’installation, chaque décision compte, notamment lorsqu’il s’agit de sécuriser son avenir professionnel et personnel.
Aujourd’hui, la profession regroupe environ 48 000 praticiens en France, avec un âge moyen de 44 ans. Une majorité exerce en libéral (plus de 82 %), un cadre attractif mais exigeant, où la prévoyance devient vite un levier stratégique. Maladie, accident, maternité, invalidité ou transmission d’activité : les risques sont multiples et souvent sous-estimés.
La CARCDSF offre une base de couverture obligatoire. Mais cette protection reste très limitée face aux enjeux financiers réels d’un cabinet dentaire. Une stratégie de prévoyance complète et évolutive est donc indispensable, tout au long de la carrière.
1. Bien démarrer : les protections indispensables à l’installation
L’installation en libéral : un parcours balisé mais exigeant
S’installer en tant que chirurgien-dentiste libéral demande plus que l’ouverture d’un cabinet. C’est un véritable parcours administratif, fiscal et juridique à structurer dans les 30 jours suivant le début d’activité. Voici les démarches incontournables :
Inscription au Conseil départemental de l’Ordre (CDO) Elle déclenche la délivrance du numéro RPPS et de la carte CPS, indispensables pour exercer et facturer.
Affiliation à la CPAM et à l’URSSAF Elle permet d’accéder aux prestations maladie et maternité de base. L’assurance accidents du travail y est facultative mais fortement recommandée.
Immatriculation auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises) L’INSEE vous attribue un numéro SIRET pour identifier votre activité.
Inscription à la CARCDSF Cette caisse gère votre prévoyance obligatoire minimale (indemnités journalières, invalidité, décès).
Souscription à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) Obligatoire dès le premier acte médical, elle protège en cas de litige avec un patient.
Bon réflexe : confier ces démarches à un cabinet comptable vous permet de gagner du temps et d’éviter les erreurs de déclaration.
Pourquoi la prévoyance ne peut pas attendre
À ce stade, vous êtes le seul pilier de votre activité. Un accident, une maladie ou une incapacité peuvent tout remettre en cause. Or, la prévoyance obligatoire via la CARCDSF est loin de suffire.
Indemnités journalières : plafonnées, versées après un délai de carence, elles ne couvrent qu’une partie du revenu perdu.
Invalidité : le barème est souvent fonctionnel, donc peu adapté à une profession manuelle comme la vôtre.
Capital décès : limité, surtout en début d’activité, il protège peu les ayants droit.
Un contrat de prévoyance spécifique à votre métier permet d’adapter les garanties à vos besoins réels et d’anticiper les aléas.
Les erreurs fréquentes à éviter dès l’installation
Choisir une prévoyance « généraliste » non adaptée aux professions de santé
Négliger la franchise et les délais de carence dans le contrat
Oublier de couvrir les frais fixes (SCM, loyers, cotisations) en cas d’arrêt de travail
Ignorer les bénéfices fiscaux (loi Madelin, déduction possible des cotisations)
Attendre d’avoir « du chiffre » pour se protéger
Bon à savoir : certains contrats prévoient des formules évolutives ou des tarifs préférentiels pour les jeunes installés.
À retenir – Les assurances à souscrire dès l’installation
Type d’assurance
Obligatoire
Recommandé
Objectif
Responsabilité civile professionnelle (RCP)
Oui
–
Couvre les dommages aux tiers
Prévoyance individuelle
Non
Oui
Maintient les revenus, protège en cas d’invalidité ou décès
Assurance du local et du matériel
Non
Oui
Sécurise vos investissements
Garantie perte d’exploitation
Non
Oui
Préserve les revenus en cas de sinistre
Complémentaire santé TNS
Non
Oui
Optimise la couverture santé
2. Gérer les aléas en cours de carrière (30 à 60 ans)
Des revenus en hausse, des risques accrus
En milieu de carrière, vos revenus augmentent… tout comme vos responsabilités. Vous avez souvent un crédit immobilier, une famille à protéger, un cabinet à faire tourner. Pourtant, nombreux sont les praticiens à conserver leur contrat de prévoyance d’origine, sous-dimensionné et obsolète.
À ce stade, il est crucial de revoir vos garanties, en tenant compte de l’évolution de votre situation professionnelle et personnelle.
Les limites du régime obligatoire CARCDSF
La CARCDSF (Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes) couvre certains risques… mais de façon très partielle :
Indemnités journalières plafonnées à environ 170 €/jour, versées à partir du 4e jour d’arrêt.
Rente d’invalidité conditionnée à une incapacité permanente d’au moins 66 %, selon un barème fonctionnel (et non professionnel).
Capital décès de l’ordre de 8 000 à 15 000 €, avec des conditions restrictives pour les concubins ou partenaires PACS.
En clair : sans contrat complémentaire, la perte de revenus peut être brutale en cas d’aléa majeur.
Comment structurer une protection solide
Une prévoyance bien pensée doit s’appuyer sur trois piliers :
Des indemnités journalières adaptées à votre niveau de revenu et à votre style de vie.
Une garantie d’invalidité professionnelle, calculée selon votre capacité à exercer votre spécialité — et non un autre métier quelconque.
Un capital décès renforcé, versé rapidement, avec option rente éducation ou rente conjoint.
À cela peuvent s’ajouter des options utiles : assistance, soutien psychologique, aide à la reconversion en cas d’invalidité partielle…
Certains contrats permettent aussi de couvrir les charges fixes du cabinet (SCM, loyer, salaires), ce qui limite l’impact d’un arrêt prolongé sur votre activité.
Et si vous êtes en société ? Solo ? En couple ?
Chaque situation implique des choix différents :
Libéral en solo : priorité à la couverture des revenus et des frais fixes
SELARL / société d’exercice : pensez au décès croisé entre associés, et à la protection du capital social
Avec enfants ou conjoint non marié : privilégiez une clause bénéficiaire personnalisée dans vos contrats
En cas de décès sans contrat adapté, un concubin ou des enfants mineurs peuvent se retrouver sans ressources. La clause par défaut ne suffit pas toujours.
Comparatif : régime obligatoire vs contrat sur-mesure
Type de garantie
CARCDSF
Contrat sur-mesure
Indemnités journalières
≈170 €/jour
Jusqu’à 80 % du revenu net
Invalidité
Barème fonctionnel, min. 66 %
Barème professionnel, dès 33 %
Capital décès
≈10 000 €
Jusqu’à 500 000 €, avec rente conjoint ou enfants
Prise en charge frais fixes
Non
Oui
Franchise personnalisable
Non
Oui (3, 7, 15 jours…)
Fiscalité loi Madelin
Non
Oui (déductible du BNC)
3. Anticiper sa fin de carrière : retraite, transmission, reconversion
Pourquoi faire un bilan prévoyance à 55 ans ?
À l’approche de la retraite, les garanties de prévoyance sont souvent mal adaptées à votre réalité :
Vos revenus sont parfois moins réguliers ou en baisse progressive.
Vous réduisez potentiellement votre temps de travail.
Vous envisagez de transmettre votre patientèle, voire votre cabinet.
Or, la plupart des contrats de prévoyance classiques ne prévoient pas de révision automatique. Certains cessent même de couvrir l’invalidité ou réduisent fortement les garanties à partir d’un certain âge (65 ans dans de nombreux cas).
Un audit de vos contrats permet de :
Supprimer les doublons ou garanties inutiles
Renforcer ce qui reste stratégique (capital décès, garantie frais fixes)
Adapter votre contrat à vos nouveaux objectifs (sécurité familiale, transmission patrimoniale…)
Les pièges fréquents en fin de carrière
Laisser courir un contrat inadapté : surassurance coûteuse ou garanties inutiles
Oublier de désigner un bénéficiaire à jour : en cas de décès, le capital peut aller aux mauvaises personnes
Négliger les conséquences fiscales d’un départ en retraite ou d’une cession de cabinet
Attendre trop tard pour préparer la transmission : ce qui entraîne une perte de valeur ou de visibilité
Une relecture de votre prévoyance avec votre expert-comptable permet souvent de faire des économies significatives tout en renforçant les bonnes garanties.
Préparer la transmission de votre cabinet
La transmission d’un cabinet dentaire est un processus complexe, qui se joue sur plusieurs plans :
Juridique : contrat de cession, valorisation du fonds, statut du repreneur
Fiscal : taxation sur la plus-value, régime de départ à la retraite
Humain : passation en douceur avec les patients, le personnel, les associés
Une bonne anticipation permet de céder dans de meilleures conditions financières, tout en protégeant votre image et votre tranquillité.
Certains chirurgiens-dentistes préparent une cession partielle (progressive), permettant un passage de relais en douceur et une optimisation fiscale sur plusieurs années.
Adapter sa couverture santé et sa prévoyance à la retraite
Une fois à la retraite, la plupart des garanties de prévoyance prennent fin. Mais d’autres protections deviennent prioritaires :
Complémentaire santé haut de gamme (notamment dentaire et optique)
Assurance dépendance ou perte d’autonomie
Assurance vie / capital transmis aux héritiers
C’est aussi le moment de réfléchir à la transmission de son patrimoine et aux placements utiles pour maintenir son niveau de vie.
Les contrats loi Madelin cessent d’être déductibles à la retraite : il est donc pertinent de les transformer ou d’enclencher leur liquidation selon vos besoins.
Checklist : préparer son départ en 7 étapes clés
Réaliser un bilan de vos contrats de prévoyance et mutuelle
Actualiser vos clauses bénéficiaires
Anticiper la baisse ou l’arrêt de certaines garanties après 65 ans
Prévoir la valorisation et la cession de votre patientèle
Optimiser la fiscalité de la transmission
Adapter votre couverture santé à vos besoins de senior
Mettre en place des solutions de préservation ou transmission du patrimoine
4. Le rôle clé du cabinet comptable dans votre stratégie de prévoyance
Pourquoi être accompagné change tout
En matière de prévoyance, les erreurs coûtent cher. Mauvais contrat, garantie inadaptée, couverture partielle… En face, les chirurgiens-dentistes sont confrontés à une multitude d’offres, souvent techniques, rarement personnalisées.
Un cabinet comptable spécialisé vous apporte une vision d’ensemble :
Juridique (statut, société, bénéficiaires)
Fiscale (déductibilité, impacts loi Madelin)
Sociale (intégration avec les cotisations URSSAF et CARCDSF)
Patrimoniale (protection du conjoint, transmission, retraite)
Cette approche croisée est essentielle pour construire une stratégie cohérente et évolutive.
Une prévoyance efficace n’est pas une dépense : c’est une sécurité pour votre activité, vos proches et votre avenir.
L’accompagnement Extencia : au-delà des chiffres
Le cabinet Extencia accompagne de nombreux chirurgiens-dentistes, jeunes installés comme praticiens expérimentés, dans la construction et le pilotage de leur stratégie de prévoyance.
Nos expertises couvrent :
L’audit complet de vos contrats existants
La simulation des risques couverts / non couverts
Le lien avec vos autres dispositifs (mutuelle, statut, retraite)
La mise en place d’une protection sur-mesure, évolutive, fiscalement optimisée
Nous intervenons à chaque étape clé :
Moment de carrière
Accompagnement Extencia
Installation
Conseil sur les contrats initiaux, structuration fiscale, choix du statut
Milieu de carrière
Bilan prévoyance, adaptation des garanties, optimisation loi Madelin
Fin de carrière
Préparation à la retraite, audit patrimonial, transmission du cabinet
Notre présence nationale permet d’accompagner nos clients localement, tout en offrant un niveau d’expertise reconnu au niveau national.
Prévoir, c’est soigner l’avenir de son activité
En tant que chirurgien-dentiste, vous êtes formé à l’anticipation, au geste sûr, à la précision. Votre stratégie de prévoyance doit répondre à la même exigence.
Tout au long de votre carrière — de l’installation à la retraite —, vos besoins évoluent. Ce qui était suffisant à 30 ans ne l’est plus à 50. Et une mauvaise clause, un oubli, une garantie sous-estimée peuvent avoir des conséquences lourdes, tant sur le plan personnel que professionnel.
La bonne nouvelle ? Il n’est jamais trop tôt (ni trop tard) pour faire le point. Et avec le bon accompagnement, il est possible de sécuriser votre avenir, protéger vos proches et valoriser votre activité, sans complexité inutile.
Vous n’avez jamais fait d’audit de vos contrats ? Ne laissez pas le hasard décider pour vous. Contactez-nous dès aujourd’hui.
FAQ – 7 questions/réponses
1. Pourquoi un chirurgien-dentiste a-t-il besoin d’un contrat de prévoyance spécifique ? Parce que les contrats généralistes ne couvrent pas les risques propres à la profession, comme l’invalidité professionnelle. Une perte de mobilité manuelle peut stopper une activité sans être reconnue comme invalidité fonctionnelle.
2. Quelles sont les garanties incluses dans la prévoyance CARCDSF ? Le régime obligatoire couvre les indemnités journalières, l’invalidité totale et un capital décès. Mais les montants restent très limités et ne suffisent pas à maintenir le niveau de vie du praticien.
3. Est-ce que la prévoyance est déductible fiscalement ? Oui, grâce à la loi Madelin, les cotisations d’un contrat de prévoyance adapté aux TNS (travailleurs non salariés) sont fiscalement déductibles du bénéfice imposable.
4. À quel moment faut-il faire un audit de ses contrats ? Idéalement tous les 5 ans, ou lors d’un changement majeur : mariage, enfant, achat immobilier, création ou cession de cabinet.
5. Que se passe-t-il si je n’ai pas de prévoyance en cas d’arrêt de travail ? Vous percevrez uniquement les indemnités journalières minimales de la CARCDSF, très insuffisantes pour couvrir vos charges fixes et votre train de vie.
6. Quelle est la différence entre barème professionnel et barème fonctionnel ? Le barème fonctionnel évalue l’impact d’un handicap sur la vie quotidienne, tandis que le barème professionnel mesure la capacité à exercer une activité spécifique — essentiel pour un chirurgien-dentiste.
7. En quoi Extencia peut-il m’aider concrètement ? Extencia propose un audit personnalisé de votre situation (revenus, risques, contrats) et vous aide à construire une stratégie de prévoyance évolutive, fiscalement optimisée et adaptée à chaque étape de votre carrière.
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