L’article en bref
- Seules les associations reconnues d’intérêt général peuvent émettre des reçus fiscaux.
- Le reçu fiscal doit respecter un formalisme précis (Cerfa 11580*04, mentions obligatoires, etc.).
- Les donateurs bénéficient de réductions d’impôt : 66 %, 75 % ou 60 % selon le cas.
- Les associations doivent déclarer les dons perçus et archiver chaque reçu émis.
- Une erreur peut entraîner une amende ou un redressement fiscal.
- Une procédure interne et un accompagnement comptable sont vivement recommandés.
Un reçu fiscal bien géré, c’est plus qu’un papier : c’est un gage de confiance pour vos donateurs, et un enjeu de conformité pour votre association.
En France, près d’un Français sur deux déclare faire un don à une association chaque année. Et cette générosité ne faiblit pas : en 2023, les dons des particuliers ont progressé de 2,1 %, tandis que les entreprises ont contribué à hauteur de 3,8 milliards d’euros. Derrière ces chiffres, un enjeu fiscal crucial : la possibilité pour le donateur de bénéficier d’une réduction d’impôt. À condition que tout soit en règle.
Pour les comptables d’associations comme pour leurs dirigeants, savoir gérer les reçus fiscaux, c’est éviter les sanctions… et renforcer la légitimité de la structure auprès de ses soutiens.
Mais entre les critères d’éligibilité, les mentions obligatoires, les taux de déduction et les nouvelles obligations déclaratives, la réglementation peut vite devenir un casse-tête.
Ce guide pratique vous donne les clés pour :
- Comprendre qui peut émettre un reçu fiscal (et dans quelles conditions),
- Maîtriser les avantages fiscaux offerts aux donateurs,
- Savoir exactement quoi mentionner sur un reçu fiscal valide,
- Mettre en place une gestion rigoureuse et éviter les erreurs qui coûtent cher.
À la fin de ce guide, vous saurez comment sécuriser la gestion de vos reçus fiscaux tout en valorisant votre association auprès de vos donateurs.
I. Qui peut émettre un reçu fiscal en France ?
Toutes les associations ne peuvent pas délivrer de reçus fiscaux. Et s’y risquer sans y être habilité, c’est s’exposer à de lourdes sanctions.
1.1 Définition d’un organisme d’intérêt général
Pour émettre un reçu fiscal ouvrant droit à une réduction d’impôt, l’association doit être reconnue comme organisme d’intérêt général. Concrètement, cela signifie :
- Pas de but lucratif : l’activité ne vise pas à dégager des bénéfices commerciaux.
- Gestion désintéressée : les dirigeants ne sont pas rémunérés de manière excessive, et aucun bénéfice n’est distribué.
- Public large : les actions de l’association bénéficient à un cercle étendu, et non à ses seuls membres.
Exemples typiques d’associations éligibles :
- Associations éducatives, sportives, sociales, culturelles,
- Organismes humanitaires, cultuels, de recherche,
- Fondations reconnues d’utilité publique.
1.2 Vérifier son éligibilité : le rescrit fiscal
En cas de doute, vous pouvez sécuriser la situation de votre association grâce à la procédure de rescrit fiscal.
Il suffit d’envoyer une demande écrite à la direction des finances publiques (DGFIP), via l’espace professionnel sur impots.gouv.fr, en décrivant précisément l’objet, l’activité et le mode de gestion de l’association.
L’administration dispose de 6 mois pour répondre. Sans réponse dans ce délai, cela vaut accord tacite : l’association est considérée comme habilitée à émettre des reçus fiscaux.
Bon réflexe : en tant que dirigeant ou comptable d’association, ne laissez jamais de place à l’interprétation. Faites confirmer votre statut si besoin.

II. Les avantages fiscaux pour les donateurs
Derrière chaque reçu fiscal se cache un avantage bien concret : une réduction d’impôt. Pour les donateurs, c’est une incitation forte à soutenir financièrement les associations. Pour l’association, c’est un argument de poids à valoriser.
2.1 Pour les particuliers : un levier puissant de générosité
Les dons effectués par des particuliers à une association d’intérêt général ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Exemple : un don de 100 € permet de déduire 66 € d’impôt. Le coût réel pour le donateur est donc de 34 €.
Il existe aussi un taux majoré de 75 %, dans des cas bien définis :
- Dons à des associations fournissant des repas, soins ou hébergement aux plus démunis (dispositif dit “Coluche”),
- Dons à des associations œuvrant pour la sauvegarde du patrimoine religieux,
- Depuis 2025, dons aux organismes accompagnant les victimes de violences domestiques.
Ce taux de 75 % s’applique jusqu’à 1 000 € de dons par an. Au-delà, la part excédentaire revient au taux classique de 66 %, dans la limite globale des 20 % du revenu imposable. Ce plafond “Coluche” a été prolongé jusqu’en 2026.
Autrement dit, pour un donateur, un reçu fiscal bien établi peut doubler son impact perçu. C’est un levier de générosité, mais aussi de fidélisation.
2.2 Pour les entreprises : le mécénat comme outil de stratégie
Les entreprises peuvent aussi bénéficier d’un avantage fiscal lorsqu’elles soutiennent une association. Il s’agit d’un crédit d’impôt mécénat, égal à 60 % du montant des dons, dans la limite de :
- 20 000 €,
- ou 0,5 % du chiffre d’affaires annuel HT (si ce second plafond est plus élevé).
Au-delà de 2 millions d’euros de dons annuels, la part excédentaire ouvre droit à une réduction de 40 %, sauf si les dons concernent des actions d’aide aux personnes en difficulté (où le taux de 60 % est maintenu, même au-delà).
Illustration :
- Une PME avec 1 M€ de CA peut déduire jusqu’à 20 000 € de dons/an.
- Si elle donne 15 000 €, elle obtiendra 9 000 € de réduction d’impôt.
2.3 Cas particuliers : IFI et mesures exceptionnelles
Certaines fondations reconnues d’utilité publique peuvent également donner droit à une réduction de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Ce dispositif permet de réduire jusqu’à 75 % du montant donné, dans la limite de 50 000 € de réduction/an.
Enfin, des dispositifs temporaires peuvent relever le plafond ou les taux. Par exemple, après la crise à Mayotte en 2024, un taux exceptionnel de 75 % a été appliqué jusqu’à 2 000 € de dons à certaines associations.
Ce qu’il faut retenir
Pour l’association, connaître précisément les dispositifs fiscaux existants est fondamental pour :
- bien informer ses donateurs,
- maximiser leur générosité,
- éviter les erreurs sur les reçus fiscaux.
Une mauvaise information peut priver le donateur de son avantage fiscal… et éroder la confiance dans la structure.

III. Que doit contenir un reçu fiscal valide ?
Émettre un reçu fiscal ne s’improvise pas. Il existe un cadre strict à respecter pour que le document ait une valeur juridique et permette réellement au donateur de bénéficier de sa réduction d’impôt.
Un simple document signé ou un mot de remerciement ne suffisent pas. Le reçu fiscal doit respecter un formalisme précis, défini par l’administration.
3.1 Le formulaire Cerfa 11580*04 : base incontournable
L’administration fiscale a mis en place un modèle officiel de reçu fiscal, le formulaire Cerfa n° 11580*04, intitulé « Reçu au titre des dons à certains organismes d’intérêt général ».
Ce formulaire peut être :
- Imprimé tel quel,
- Ou adapté sur papier à en-tête de l’association, à condition de reproduire intégralement les mentions obligatoires.
Utiliser ce modèle évite les oublis et sécurise la conformité du document.
3.2 Mentions obligatoires : rien ne doit manquer
Voici les éléments que doit obligatoirement comporter le reçu fiscal :
- Identification de l’association : dénomination complète, adresse, objet social, statut fiscal (ex. : “organisme d’intérêt général éligible au mécénat – article 200 du CGI”).
- Identification du donateur : nom, prénom ou raison sociale, adresse.
- Montant du don : en chiffres et en toutes lettres. Pour un don en nature, la valeur estimée du bien donné doit être précisée.
- Nature du don : numéraire, nature, abandon de frais. Pour ce dernier cas, une attestation de renonciation est requise.
- Date du don : essentielle pour rattacher le don à l’année fiscale.
- Engagement de l’association : une formule standard précisant que le don ne donne lieu à aucune contrepartiedirecte ou indirecte.
- Référence aux articles du Code général des impôts : typiquement, l’article 200 (pour les particuliers) ou 238 bis (pour les entreprises).
- Signature d’une personne habilitée : président, trésorier, ou autre personne officiellement désignée.
3.3 Cas particuliers : dons en nature, espèces, frais abandonnés
- Dons en nature : l’objet donné (ordinateur, denrées, matériel…) doit être décrit et valorisé de manière réaliste. L’évaluation doit pouvoir être justifiée.
- Dons en espèces : autorisés, à condition que l’identité du donateur puisse être vérifiée et que le montant soit correctement comptabilisé.
- Abandon de frais : un bénévole peut renoncer à ses remboursements (frais de déplacement, hébergement, etc.). Il doit signer une attestation d’abandon de frais, jointe au reçu fiscal.
3.4 Contreparties : jusqu’où peut-on aller sans perdre l’avantage fiscal ?
La règle est claire : un don ne doit donner lieu à aucune contrepartie. Toutefois, une tolérance est admise pour des contreparties symboliques, dans certaines limites :
- Leur valeur ne doit pas dépasser 25 % du montant du don, dans une limite de 73 € TTC (plafond 2023).
- Exemple : pour un don de 300 €, un objet promotionnel de 20 € est acceptable. Mais pas un cadeau de 100 €.
Au-delà de ces seuils, l’administration fiscale considère qu’il ne s’agit plus d’un véritable don, et l’avantage fiscal est annulé.

IV. Obligations comptables et déclaratives des associations
Émettre des reçus fiscaux ne se résume pas à remplir un Cerfa. C’est un acte fiscal qui engage l’association sur le plan comptable, déclaratif et légal.
Pour maintenir la confiance des donateurs et rester en conformité avec la loi, certaines obligations doivent impérativement être respectées.
4.1 Déclaration annuelle des dons reçus
Depuis la loi du 24 août 2021, toutes les associations qui émettent des reçus fiscaux ont l’obligation de déclarer, chaque année, les dons perçus.
Cette déclaration doit comporter :
- Le montant total des dons reçus ayant donné lieu à un reçu fiscal,
- Le nombre de reçus fiscaux délivrés.
Elle est codifiée à l’article 222 bis du Code général des impôts, et concerne les dons reçus depuis le 1er janvier 2021.
Délai : la déclaration doit être effectuée dans les 3 mois suivant la clôture de l’exercice comptable. Par exemple, pour un exercice clos au 31 décembre, la date limite est le 1er mai de l’année suivante (jour ouvré suivant).
Le formulaire spécifique est disponible sur impots.gouv.fr dans l’espace professionnel de l’association.
Cette obligation ne concerne pas les partis politiques ou associations électorales, qui relèvent d’un régime particulier.
4.2 Tenue de la comptabilité et conservation des justificatifs
L’association doit :
- Tenir une comptabilité rigoureuse des dons reçus,
- Numéroter chaque reçu fiscal de façon unique (même si ce n’est pas une obligation légale, c’est une bonne pratique),
- Conserver un double de chaque reçu, au format papier ou numérique, pendant la durée légale (au minimum 6 ans).
En cas de contrôle, il faudra prouver la réalité de chaque don, son montant, et le droit à émettre un reçu.
4.3 Certification des comptes et publication obligatoire
Toute association faisant appel à la générosité publique et recevant plus de 153 000 € de dons par an doit :
- Faire certifier ses comptes par un commissaire aux comptes,
- Publier ses comptes au Journal officiel des associations et fondations d’entreprise (JOAFE).
Ce seuil s’applique à l’ensemble des dons manuels perçus, y compris ceux sans reçu.
À partir de ce niveau de ressources, l’association entre dans un cadre de transparence renforcée, incluant :
- Un compte d’emploi des ressources,
- Un rapport financier détaillé.
4.4 Utilisation des dons : conformité à l’objet social
L’argent collecté sous couvert de reçus fiscaux ne peut pas être utilisé à n’importe quelle fin. Il doit :
- Servir exclusivement à financer l’objet d’intérêt général de l’association,
- Être utilisé conformément à l’affectation communiquée au donateur, en cas de dons fléchés.
L’association doit donc pouvoir tracer chaque euro reçu et prouver que les fonds n’ont pas été détournés à des activités lucratives ou non éligibles.

V. Contrôles fiscaux : ce que les associations doivent anticiper
Délivrer un reçu fiscal engage la responsabilité de l’association. Et l’administration fiscale ne se contente pas de faire confiance : elle contrôle.
Depuis plusieurs années, les contrôles ciblés sur les reçus fiscaux se sont intensifiés. Ils ne concernent pas uniquement les grandes structures : toutes les associations, même locales, peuvent être vérifiées.
5.1 Nature des contrôles fiscaux
L’administration peut exercer un droit de contrôle spécifique sur la délivrance des reçus fiscaux, conformément à l’article L.14 A du Livre des procédures fiscales.
Cela se traduit par :
- Des vérifications ponctuelles sur place,
- L’analyse des dons comptabilisés versus les reçus émis,
- Le croisement avec les déclarations fiscales des donateurs.
Les agents peuvent exiger la présentation :
- Du registre des dons,
- Des doubles des reçus fiscaux,
- De la comptabilité complète de l’association.
Ces contrôles sont indépendants d’un contrôle fiscal global : ils peuvent être déclenchés uniquement sur la base des reçus émis.
5.2 Risques et sanctions en cas de non-conformité
Si une association émet un reçu fiscal alors qu’elle n’y est pas habilitée, ou en cas de reçu irrégulier (montant faux, don fictif, contrepartie abusive…), les conséquences peuvent être lourdes.
Amende fiscale (article 1740 A du CGI) :
- Montant égal au taux de la réduction fiscale indûment accordée,
- Exemple : pour un reçu de 10 000 € mentionnant un droit à 66 % de réduction, l’amende est de 6 600 €.
Responsabilité des dirigeants :
- En cas de faute volontaire ou de mauvaise foi, les dirigeants peuvent être tenus personnellement responsables du paiement de l’amende.
Impact sur le donateur :
- Si le reçu fiscal est considéré comme invalide, l’administration peut rejeter la réduction d’impôt obtenue par le donateur. Cela peut ternir durablement l’image de l’association.
5.3 Bonnes pratiques pour anticiper un contrôle
- Formaliser une procédure interne de délivrance des reçus.
- Désigner un responsable identifié pour le suivi et la conformité.
- Conserver systématiquement les pièces justificatives : reçus, attestations de don, correspondances, etc.
- Réaliser un audit interne annuel ou faire appel à un expert-comptable spécialisé.

VI. Comment mettre en place une gestion rigoureuse des reçus fiscaux ?
Vous remplissez les conditions pour délivrer des reçus fiscaux ? Très bien. Reste maintenant à mettre en place une organisation solide, sécurisée et reproductible.
Cette étape est souvent négligée, mais elle est fondamentale pour éviter les erreurs, gagner du temps et rassurer les donateurs.
6.1 Formaliser une procédure interne claire
Un bon départ consiste à rédiger une procédure interne qui décrit les grandes étapes de la délivrance d’un reçu fiscal :
- Qui peut valider l’émission d’un reçu ?
- Quels documents sont nécessaires avant de le délivrer ?
- Comment le numéroter et l’archiver ?
- Que faire en cas de don non traçable ou douteux ?
Ce document doit être partagé avec les personnes concernées (trésorier, comptable, chargé de mécénat, etc.). Il permet d’instaurer des automatismes… et de sécuriser l’organisation en cas de turnover.
6.2 Structurer les outils et supports
Quelques outils simples peuvent faire la différence :
- Tableau de suivi des dons (Excel ou logiciel dédié) : pour chaque don, inscrire le nom du donateur, le montant, la date, le mode de versement, le type de reçu émis, et le numéro de reçu.
- Modèle standardisé de reçu fiscal (reprenant le Cerfa) : à imprimer ou générer via un outil de gestion.
- Dossier justificatif par exercice : conserver tous les documents nécessaires à la preuve du don, classés chronologiquement et numériquement.
Si l’association gère un volume important de dons, l’usage d’un logiciel de gestion des dons et reçus fiscaux (comme AssoConnect, HelloAsso Pro, etc.) peut grandement faciliter la tâche. Certains permettent même de générer les reçus automatiquement.
6.3 Faire appel à un expert-comptable : le bon réflexe
Quand les dons dépassent un certain volume ou que l’association souhaite professionnaliser sa gestion, faire appel à un expert-comptable devient un choix stratégique.
Un professionnel pourra :
- Auditer les processus existants,
- Vérifier la conformité des reçus émis,
- Mettre en place un système de gestion efficace,
- Anticiper les points de contrôle fiscal.
Chez Extencia, nous accompagnons déjà de nombreuses associations dans la mise en œuvre de cette démarche. Cela leur permet :
- De se concentrer sur leurs missions,
- De sécuriser leur image auprès des donateurs et partenaires,
- Et de répondre sereinement aux obligations légales.

Renforcer la confiance, éviter les erreurs… et gagner du temps
Les reçus fiscaux ne sont pas une simple formalité. Ce sont des documents à forte valeur ajoutée : pour le donateur, ils sont synonymes d’avantage fiscal ; pour l’association, ils incarnent une promesse de transparence et de sérieux.
Mais ils engagent aussi la responsabilité de la structure. La moindre erreur — une mention manquante, un don mal déclaré, une contrepartie excessive — peut remettre en cause cet équilibre. D’où l’importance d’une gestion rigoureuse, formalisée et conforme à la législation.
Ce guide vous a donné les clés pour structurer ce processus dans votre association. Et si vous ne voulez rien laisser au hasard, l’accompagnement d’un expert-comptable spécialisé dans le secteur associatif peut faire toute la différence.
FAQ
1. Une association loi 1901 peut-elle délivrer un reçu fiscal ?
Oui, mais uniquement si elle est reconnue d’intérêt général et respecte certains critères (gestion désintéressée, but non lucratif, public large).
2. Quelle est la différence entre don et mécénat ?
Le don concerne les particuliers ou entreprises sans contrepartie. Le mécénat est un terme souvent utilisé pour les dons d’entreprise bénéficiant d’un crédit d’impôt.
3. Peut-on émettre un reçu fiscal pour un don en nature ?
Oui, à condition d’évaluer objectivement la valeur du bien donné et de le mentionner clairement sur le reçu.
4. Quel est le taux de réduction d’impôt pour un don à une association ?
66 % pour les particuliers, 75 % dans certains cas (dons Coluche), et 60 % pour les entreprises.
5. Faut-il faire certifier les comptes de l’association ?
Oui, si elle reçoit plus de 153 000 € de dons par an, la certification par un commissaire aux comptes est obligatoire.
6. Que risque-t-on en cas de reçu fiscal non conforme ?
L’association peut être sanctionnée d’une amende équivalente à la réduction d’impôt indûment accordée. Le donateur peut aussi perdre son avantage fiscal.
7. L’aide d’un expert-comptable est-elle utile pour les reçus fiscaux ?
Oui, surtout pour sécuriser les procédures, éviter les erreurs et anticiper les obligations légales et fiscales.



